• Les médias, un acteur clé dans le domaine des drogues
• Les obstacles au traitement des femmes aux prises avec un trouble de l’utilisation de substances
• L’intégration dans les systèmes de santé des programmes de traitement fondés sur la preuve

Les conférencier-ères mettront d’abord en évidence l’influence des médias dans la perception sociale négative des drogues et de ceux qui font usage, avant de souligner comment le pouvoir des médias pourrait être mis à profit pour prévenir l’abus de drogues et d’alcool

Communiqué de presse

Barcelone, le 28 février 2020 – La Commission des Stupéfiants (CND), l’organe de prise de décisions des Nations Unies en matière de drogues, ouvre sa session annuelle du 2 au 6 mars prochain à Vienne (Autriche). Outre les représentant-e-s des Etats Membres, des diverses agences de l’ONU, des autres organismes supranationaux et du monde universitaire, les organisations de la société civile seront également présentes, dont Dianova International.

Parmi les nombreux thèmes abordés cette année figure la mise en œuvre des traités internationaux et en particulier le vote sur la classification des substances. Les Etats Membres doivent notamment discuter de l’inclusion de 13 nouvelles substances dans les listes de contrôle international, cependant, le point le plus important en la matière sera la suite que donneront les Etats Membres aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé concernant le cannabis, avec une révision du statut de cette substance, jusqu’ici classée en catégorie IV, soit la plus restrictive.

Du point de vue de Dianova, un autre point essentiel de l’agenda de la CND est celui de la coopération inter-agences au sein des Nations Unies. A ce propos, nous appelons les Etats Membres à donner davantage de visibilité à la position commune du système des Nations Unies en matière de politiques sur les drogues.

La contribution de la CND au Programme 2030 pour le développement durable sera abordée en fin de semaine. En tant que commission fonctionnelle du Conseil économique et social, la CND fait chaque année le point sur sa contribution aux objectifs de développement. Pour Dianova et les autres organisations de la société civile, c’est un élément fondamental. Le Programme 2030 réunit la communauté internationale autour du slogan « Ne laisser personne de côté », c’est pourquoi nous demandons instamment à la CND et aux Etats Membres d’orienter les politiques mondiales et nationales en matière de drogues sur le développement, la santé et le bien-être des communautés affectées et des usagers de drogues.

La CND débattra également de cinq résolutions portant sur des thèmes aussi variés que l’amélioration de la collecte et de l’analyse des données, la promotion de la formation sur la disponibilité des substances pour usage médical et scientifique, ou encore l’implication de la jeunesse dans le champ de la prévention.

La participation de Dianova promet d’être riche, avec la participation de nos représentant-e-s à pas moins de trois événements organisés en parallèle à la session de la CND. Le premier traitera des obstacles au traitement et à la réhabilitation des femmes aux prises avec un trouble de l’usage de substances, avec la présentation de l’une de nos représentantes (mardi 3 mars, de 9h à 10h – salle MOE). En outre, Dianova est co-organisatrice, avec l’association Proyecto Hombre d’un événement consacré à l’intégration dans les systèmes de santé des programmes de traitement des addictions qui ont fait leur preuve (mercredi 4 mars, de 8h à 8h50 – salle A). A cet égard, Dianova s’est en outre associée à une déclaration écrite (en anglais) soutenue par plus d’une centaine d’organisations.

• Les médias, un acteur clé dans le domaine des drogues
• Le traitement fondé sur des données probantes en tant que partie intégrante du système de santé
• Les obstacles au traitement des femmes aux prises avec des troubles de l’usage de substances

Enfin, le dernier événement, co-organisé par Dianova et le gouvernement du Canada entre autres, sera consacré aux médias, acteur clé dans le domaine des drogues (mercredi 4 mars, de 8h à 8h50 – salle M7). 

Il faut également souligner que Dianova a présenté une déclaration écrite sur ce thème (en anglais) afin de demander une plus grande collaboration avec les médias – cette déclaration fait partie de la documentation officielle.

Enfin, en tant que membre du Conseil du Comité de Vienne des ONG sur les drogues (VNGOC), nos représentant-e-s participeront au briefing de bienvenue, aux dialogues informels de la session, à l’Assemblée Générale, ainsi qu’à un événement organisé pour la première fois par le Comité de Vienne pour ses membres dans le but de faciliter leurs échanges et trouver un socle d’action commun. Ce premier événement sera consacré cette année à la prévention.

Pour conclure, nous souhaitons signaler que Mme Ghada Fathi Waly fera sa première intervention publique depuis sa récente nomination comme nouvelle directrice de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

A propos de Dianova International

Dianova International est une ONG suisse engagée en faveur du progrès social et soutenant le développement de programmes et de projets visant à améliorer la vie des personnes dans 19 pays et 4 continents. Dianova défend également leurs intérêts en matière de santé, d’égalité et d’insertion sociale au sein des organisations et des forums internationaux.

Affiliations

Principales affiliations de Dianova International : statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) – Organisation de la société civile accréditée auprès de l’Organisation des États américains (OEA) – Partenaire officiel de l’UNESCO – Membre du Comité de Vienne des ONG sur les stupéfiants (VNGOC) – Membre du Forum européen de la société civile sur la drogue (CSF).

Pour plus d’info, contacter:

• Montserrat Rafel Herrero, Directrice générale
• Tél. (34) 93 636 57 30
• E-mail: montse.rafel@dianova.org  | Web: www.dianova.ngo