Le manque de leadership fort représente l’un des défis majeurs que doivent affronter les organisations sans vocation lucrative, un problème qui ira empirant avec l’expansion du secteur et le départ en retraite des dirigeants actuels issus des années 80, les fameux baby-boomers. Les organisations sociales – fondations, associations, ONG, institutions, agences publiques et semi-publiques, entreprises mixtes, voire même fondations d’entreprise – dépendent de deux ressources dans la réalisation de leur mission sociale. La première est l’argent. La deuxième, sans doute plus rare encore, est le leadership.
Lire l’intégralité de l’article, par Juan Algar (version espagnole)
De fait, il peut être bien plus difficile de trouver un leader de talent qu’un gros donateur. Ainsi que l’affirmait un dirigeant de renom: « Si j’ai le choix entre passer du temps avec un donateur de cent mille euros, ou avec un bon candidat à un poste exécutif, je choisis sans hésiter de rencontrer le candidat ».
De nos jours, nombreuses sont les organisations qui ont un besoin urgent d’attirer et de retenir le talent de bons dirigeants capables de transformer les ressources en véritable impact social.
Dans les dix ans à venir, le manque de leaders sera impossible à ignorer; il faudra gérer la relève des cadres partis en retraite par le biais d’une analyse en profondeur et en prenant conscience d’un problème qui à l’heure actuelle n’est pas jugé « prioritaire » sous prétexte d’un « manque de ressources ».
Pour mettre ce défi en perspective, la demande de cadres dans le secteur nonprofit équivaudra à embaucher chaque année et durant dix ans plus de la moitié de tous les diplômés de MBA, de toutes les universités.
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