Les principaux sujets abordés au cours de la journée étaient la mise en œuvre du groupe « d’ambassadeurs internationaux » et l’engagement pour un travail de plaidoyer
Par Lucía Goberna – Trois ateliers de formation et d’échange se sont déroulés dans le cadre des rencontres annuelles de Dianova 2017 qui ont réuni une soixantaine de représentants du réseau venus de 14 pays différents.
Sous le titre « Quelles clés pour renforcer le réseau Dianova et promouvoir le changement social » l’atelier avait pour but de lancer une réflexion et une analyse sur le travail de plaidoyer mené à bien par le réseau Dianova et la manière dont celui-ci pourrait avoir un impact plus grand. L’atelier a réuni 18 personnes venues des différentes organisations du réseau au Canada, Chili, Espagne, Etats-Unis, Italie, Kenya, Nicaragua, Norvège, Roumanie, Suède, Turquie et Uruguay. Trois groupes de travail ont été constitués et l’atelier s’est déroulé en espagnol et anglais et incluait des documents de travail présentés dans ces deux langues.
Réunion plénière avec traduction simultanée en anglais et espagnol lors des rencontres de Dianova 2017
L’un des moyens de renforcer le travail de plaidoyer mené par le réseau a été la mise en œuvre d’un groupe d’ambassadeurs internationaux, constitué de représentants de Dianova dans les différents pays. Ces ambassadeurs ont pour mission d’améliorer la diffusion des projets et d’atteindre à une « masse critique » permettant au réseau de gagner en visibilité et en représentation, tout en influençant la culture de l’organisation afin de promouvoir le travail de plaidoyer.
Ce travail sera mené à bien grâce à la participation des ambassadeurs à divers événements nationaux et internationaux dans leurs pays et régions respectifs, en tant que représentants du réseau Dianova. Les objectifs principaux des ambassadeurs sera d’agir en tant qu’agents de liaison entre les personnes et les organisations, de représenter le réseau Dianova, et enfin de défendre ses idées et ses intérêts. Le groupe des ambassadeurs internationaux ayant déjà été formé, l’atelier a avant tout permis de donner le véritable coup d’envoi à leur engagement.
L’atelier a également permis de réaliser un schéma des relations institutionnelles de Dianova, afin d’identifier les différents organismes et ministères avec lesquels nous travaillons dans chaque pays, ainsi que les thèmes qui sont abordés. Grâce à cet exercice, les participants ont pu déterminer les axes de travail qui sont les nôtres, de même que ceux que nous souhaitons développer. Il s’agissait de regarder au-delà de la situation présente et de voir quels étaient les thématiques à aborder dans les prochaines années.
Participants aux ateliers de Dianova
La deuxième partie de l’atelier s’est avant tout centrée sur les aspects théoriques du plaidoyer: en quoi il consiste, comment le mettre en place, quelles sont les compétences à développer, concevoir un plan d’action et faire face aux possibles obstacles susceptibles d’entraver les initiatives de plaidoyer d’une organisation comme la nôtre.
Lors de la dernière partie, un exemple pratique du travail de plaidoyer de Dianova International a été présenté, soit en l’espèce le travail réalisé lors de la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le problème mondial des drogues (UNGASS), en avril 2016.
Enfin, les participants ont travaillé en groupes pour identifier les objectifs de plaidoyer dans trois domaines spécifiques du travail de Dianova: politiques des drogues et addictions, genre et inégalités, pauvreté et exclusion sociale, et développement communautaire.
A l’issue de la journée, les participants des différents ateliers se sont réunis en séance plénière pour rendre compte de leur travail et en présenter les conclusions. Cette session de travail s’est traduite par une journée intense, avec beaucoup d’interactions de la part de tous les participants. L’évaluation de l’atelier s’est avérée très positive et je voudrais dire un grand merci à tous et à toutes pour leur participation. Ensemble, nous allons plus loin!
