Enfance, enfance, jeunesse : formation pour la prévention et la gestion des comportements à risque au Chili
Le programme de formation a été conçu par Dianova Chili pour intégrer à la fois des connaissances théoriques et des expériences pratiques, ce qui confère à l’ensemble du processus rigueur et applicabilité. – Photo by Jason Goodman on Unsplash
Par Marco Antonio del Río, directeur de formation, Dianova Chili – Dianova Chili vient d’achever la première phase d’une importante initiative de formation, fruit d’un appel d’offres national organisé par le Service National de Protection Spécialisée de l’Enfance et de l’Adolescence, Mejor Niñez de Chile.
Nous avons participé à ce processus avec trois programmes de formation et avons remporté les trois initiatives présentées, soit: l’approche du parcours de vie, l’approche de l’abus de substances et le cours de spécialisation sur le traitement, l’approche et les stratégies pour l’abus de substances et la dépendance. Ces formations ont rejoint près de 500 professionnels, thérapeutes et gestionnaires de tout le pays, issues du Services National de Protection de l’Enfance, ainsi que des entités collaboratrices, y compris plusieurs institutions du troisième secteur qui travaillent en faveur des enfants.
Les thèmes abordés dans le cadre de ce processus incluaient notamment: la résilience des familles, l’adolescence, l’impact des drogues sur le système nerveux, les trajectoires de développement et le parcours de vie, les aspects de protection d’un point de vue juridique, l’adhésion au traitement, les modèles de traitement, le cycle/les étapes de la consommation de substances.
Pour atteindre les objectifs d’apprentissage, nous avons réuni une équipe d’enseignants internationaux sélectionnés parmi nos propres équipes et notre réseau.
Durant la première phase, nous avons pu compter sur des professeurs adjoints, des associés et/ou des collaborateurs tels que les Drs Carmen Gloria Jiménez, Ana Castro Ríos, Mauricio Valenzuela Harrington, Eugenio Saavedra Guajardo et Pablo Kurlander Perrone (Brésil/Uruguay), des professionnels de différentes disciplines (travail social, psychologie, éducation, droit, biologie, psychiatrie, thérapie occupationnelle), dont María Soledad Moreno, Noemí Galaz Acevedo, Nora Vela Parodi (Uruguay), Constanza Méndez, Javier Lepe Honores, María Eugenia Diamante (Argentine), Claudio Berríos Bravo, Isabel Novoa Aravena, Pamela Henríquez Rojas, Ricardo Allendes Nava (Venezuela/Chili) et Sebastián Ramírez Escudero.
Au plan méthodologique, nous avons associé l’expérience académique et l’expérience pratique, conférant rigueur et applicabilité au processus, qui s’est déroulé dans un format en ligne, à la fois synchrone (plateforme Dianova zoom) et asynchrone (www.dianovalive.org). Notre public cible est issus de l’ensemble du pays, depuis Arica, à l’extrême nord du Chili, jusqu’à Punta Arenas, tout au sud. Nous avons également privilégié le caractère pratique du processus avec des analyses de cas réalisées par notre équipe, ainsi qu’avec l’expérience des participants.
Inauguration de la deuxième cohorte de la session, le 20 octobre, en présence d’Almendra Fernández de l’unité spécialisée « Mejor Niñez – capture d’écran : Dianova Chili
C’est dans ce contexte que, notamment à partir du cours de spécialisation, ont été développés des projets d’application collectifs et individuels, abordant divers thèmes issus de leur pratique. Ces initiatives seront mises en œuvre au cours du premier semestre 2023, lors d’une deuxième phase à laquelle se joindront les Drs Gisela Hansen Rodríguez de Dianova Espagne, Sonia Vélez Báez du Mexique, Rodrigo Moreno d’Argentine et Antonio Molina d’Espagne.
La gestion du projet et du processus a été assurée depuis le Chili par les professionnels de Dianova Chili: Rodrigo Sanhueza Rojas (directeur du programme), Héctor Olea León (responsable qualité) et Marco Antonio del Río (directeur de la formation).
Enfin, nous tenons à souligner que ce travail se fonde sur nos compétences professionnelles et organisationnelles, dans un domaine dont on parle souvent sans forcément qu’il se reflète dans les pratiques. Nous tenons à remercier les représentants du Service Mejor Niñez, pour cette opportunité et pour la confiance qu’ils nous ont accordée.
