Le programme de Dianova « Vivre ensemble et prévenir la violence en milieu scolaire » vise à promouvoir un environnement scolaire inclusif et solidaire
L’une des classes ayant participé au programme – Photo: Dianova Chili
Selon un rapport de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), le Chili possède un niveau de violence scolaire assez bas comparé à d’autres pays d’Amérique latine, en revanche il s’agit du pays dont les résultats scolaires pâtissent le plus de cette violence.
Dans le cadre des actions et des initiatives éducatives de Dianova au Chili, le projet a été mené à bien dans cinq établissements municipaux de la commune de Curicó, dans la région de Maule, où les écoles ont un indice de vulnérabilité (IVE) qui atteint 95 %, en moyenne. Environ 1 500 personnes, ont participé au projet.
L’initiative « Programme de vie en communauté et prévention de la violence en milieu scolaire » a duré plus d’un an. Elle a commencé au cours du deuxième semestre 2016 avec les premières actions de sensibilisation. L’action sur le terrain a été répartie entre les différentes actions destinées au corps enseignants, aux autres acteurs de la vie scolaire et aux élèves et s’est peu à peu mise en place à partir du premier semestre 2016 et tout au long de l’année 2017. La dernière phase s’est achevée en janvier 2018.
L’initiative a permis d’engager des partenariats et un travail en réseau entre les écoles et entre les différentes institutions destinées à la jeunesse, afin de répondre au mieux aux besoins des élèves. Le projet nous a permis de souligner la nécessité de mettre en œuvre ce type de processus au sein même des milieux d’apprentissage, d’autant plus lorsque l’objectif est de créer des dynamiques relationnelles fondées sur l’amélioration de l’environnement scolaire. En effet, aucune action ponctuelle, même s’il s’agit d’un événement marquant, ne peut avoir d’impact significatif si elle ne s’inscrit pas dans le rythme propre de chaque établissement.
Au plan opérationnel, mais surtout aux plans humains et relationnels, l’expérience nous a permis de confirmer le besoin d’intégrer à l’initiative les personnels éducatifs et non enseignants qui sont souvent invisibilisés, malgré leur interaction permanente avec les élèves.
Il faut enfin souligner que l’expérience nous a permis d’apporter un regard éclairé sur nos propres pratiques et sur l’action menée auprès de nos bénéficiaires, tout en distinguant de nouvelles lignes d’action en matière de prévention et/ou de promotion d’un environnement scolaire apaisé, rendant ainsi possible une intervention globale.
Présentation du projet aux enseignants du Centre Art et Culture de San Antonio – photo: Dianova Chile
