DIANOVA participe à l’évaluation de la Stratégie de l’Union européenne sur les drogues 2021-2025 et de son Plan d’action
Par l’équipe éditoriale – Le Forum de la société civile sur les drogues (CSFD) est un groupe d’experts de la Commission européenne créé en 2007 sur la base du Livre vert de la Commission sur le rôle de la société civile dans la politique de l’UE en matière de drogues. Son objectif est de fournir une large plateforme pour un dialogue structuré entre la Commission et la société civile européenne afin de soutenir la formulation et la mise en œuvre des politiques sur les drogues par le biais de conseils pratiques. Le CSFD s’aligne sur la Stratégie de l’UE en matière de drogues 2021-2025 et de son Plan d’action, qui exigent tous deux la participation active et significative de la société civile à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques sur les drogues aux niveaux national, européen et international. Ses membres sont 45 organisations de la société civile de toute l’Europe, représentant divers domaines de la politique en matière de drogues ainsi que diverses perspectives au sein de ces domaines.
Dans le cadre de l’évaluation en cours de la Stratégie et du Plan d’action de l’UE en matière de drogues la Commission européenne a lancé une consultation publique afin de recueillir les réactions d’un large éventail de parties prenantes, incluant entre autres les citoyens de l’UE et des pays tiers, les universités, les ONG, le secteur privé et les autorités publiques. La consultation vise à recueillir des commentaires sur l’efficacité, l’efficience, la pertinence, la cohérence et la valeur ajoutée européenne de la stratégie et du plan d’action pour la période allant de 2021 jusqu’à aujourd’hui.
Dianova International a contribué à la consultation publique lancée par la Commission européenne dans le but d’en tirer les leçons et de susciter des propositions d’améliorations et de changements dans la politique de l’UE sur les drogues.
A cet effet, Dianova a soumis une série de contributions à cette consultation ouverte jusqu’au 26 août, dans le but d’évaluer l’impact de la stratégie de l’Union européenne et du plan d’action 2021-2025 en matière de drogues. Ces contributions, approuvées par les entités de notre réseau, visent également à influencer le développement de la prochaine stratégie communautaire.
Pour aborder les problèmes de drogue et d’addiction, il faut intégrer la perspective des droits de l’enfant, promouvoir les perspectives intersectionnelles et de genre, et soutenir les stratégies de réduction des risques dans tous les domaines
De plus, Dianova International a mis l’accent sur des questions spécifiques, comme la nécessité d’intégrer une approche basée sur les droits de l’enfant dans le domaine des addictions, de continuer à promouvoir la mise en œuvre d’une perspective intersectionnelle avec un accent particulier sur le genre, et d’assurer un soutien politique aux stratégies de réduction des risques dans l’ensemble du continuum de soins. Pour Dianova, il s’agit d’un point essentiel pour garantir un accès équitable aux ressources et démocratiser l’accès à ces approches et ressources spécifiques dans toute l’Europe, notamment au vu du caractère inégal de leur mise en œuvre à l’heure actuelle.
Nous avons également souligné l’importance d’équilibrer les approches de réduction de la demande et de réduction de l’offre, à la fois en termes d’investissements financiers visant à soutenir les actions et en termes de collecte de données permettant de mettre en évidence les mesures les plus efficaces et dont l’impact est le plus positif pour les communautés et leurs droits.
La participation de Dianova International à cette consultation de l’Union Européenne reflète notre engagement en faveur de l’inclusion active de la société civile dans l’élaboration des politiques de drogues au niveau européen. La société civile joue un rôle crucial pour garantir que les politiques en matière de drogues soient plus inclusives, plus équitables et plus orientées vers la justice sociale. Il est essentiel que les voix des communautés affectées et des organisations qui travaillent directement avec elles soient entendues et prises en compte si l’on veut garantir une approche centrée sur la santé publique, les droits humains et la justice sociale dans le cadre des réponses apportées au phénomène des drogues et de leur impact sur les communautés.