Des opportunités éducatives

À New York, Dianova participe à un événement du Comité des ONG sur l’éducation, l’apprentissage et l’alphabétisation, dans le but de souligner les possibilités d’apprentissage des personnes vulnérables

Colegial en la clase

Por el viceministro de Educación de Ghana, Sr. Yaw Osei Adutwum, la transformación de África vendrá, sin duda, a través de la educación – Niño durante un examen en la escuela de la aldea de Gayo (Etiopía) – Foto: Martchan, licencia CC

«L’éducation est l’arme la plus puissante que vous puissiez utiliser pour changer le monde » (Nelson Mandela).

Pour Maria Victoria Espada – L’éducation est un droit humain, une responsabilité et un bien publics. Pourtant, les chiffres de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) montrent que ce n’est pas toujours le cas : 258 millions d’enfants et de jeunes dans le monde ne vont toujours pas à l’école, 617 millions d’enfants et d’adolescents ne savent ni lire, ni faire les calculs les plus simples, tandis que seules 40 % des filles en Afrique subsaharienne achèvent le premier cycle du secondaire.

La Journée Internationale de l’Éducation fut proclamée le 24 janvier par l’Assemblée générale des Nations Unies pour réaffirmer le rôle de l’éducation dans l’instauration de la paix et du développement. Sans une éducation de qualité, inclusive et équitable pour tous, les pays ne pourront pas briser le cycle de la pauvreté ni réaliser l’égalité des sexes, parmi d’autres défis de développement. Ainsi, Journée mondiale sur l’éducation 2020 qualifie-t-elle l’éducation et l’apprentissage comme les plus importantes ressources renouvelables de l’humanité, susceptibles d’apporter une autonomie aux populations, de protéger la planète, de bâtir une prospérité partagée et de favoriser la paix.

Pour commémorer cette journée, le Comité des Organisations Non Gouvernementales sur l’Éducation, l’Apprentissage et l’Alphabétisation (NGO CELL en anglais) a organisé à New York un événement axé sur « les possibilités d’éducation, d’apprentissage et d’alphabétisation pour les populations vulnérables ». Comme l’a noté le Secrétaire général des Nations Unies dans son rapport sur les progrès réalisés pour atteindre les Objectifs de Développement Durable, pour accélérer la progression vers l’Objectif de Développement Durable 4 : garantir une éducation inclusive et équitable de qualité et promouvoir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous , il est nécessaire, entre autres, d’améliorer les résultats d’apprentissage des personnes marginalisées dans des environnements vulnérables. Les différentes initiatives présentées lors de l’événement organisé par l’ONG CELL, auquel Dianova International a assisté, sont un bon exemple du travail accompli par différentes organisations et différents pays pour contribuer à la réalisation de ce défi.

Le Vice-ministre ghanéen de l’Éducation, M. Yaw Osei Adutwum, a présenté certaines des réalisations de son pays dans le domaine de l’éducation, pièce maîtresse du programme du président. Actuellement, le taux national d’étudiants inscrits atteint 69 %, soit le double du taux enregistré par le continent africain dans son ensemble (35 %), et des travaux sont en cours pour améliorer l’accès, la qualité et la pertinence de l’éducation. De vastes ressources nationales sont également consacrées à la construction d’écoles et d’autres installations afin de permettre à tous les étudiants de bénéficier d’un enseignement supérieur de base gratuit. Pour le vice-ministre, la transformation de l’Afrique passera sans aucun doute par l’éducation.

À de nombreuses reprises, le manque d’informations génère la peur et la peur génère la stigmatisation. Dans le monde, il y a 70 millions de personnes autistes, dont 85 % vivent dans des pays en développement. Dans nombre de ces pays, les enfants sont rejetés par la communauté en raison de la croyance populaire selon laquelle « ils sont possédés par des mauvais esprits » et les familles sont gravement touchées. En travaillant avec et pour la communauté, ainsi que de pair avec les leaders locaux, le Global Autism Project forme le personnel des centres d’autisme du monde entier pour aider ces enfants à être acceptés par leurs communautés et à mener une vie meilleure et plus complète, en faisant de l’adage « une ville est nécessaire pour élever un enfant » une réalité.

En Jamaïque, Pain Relief International travaille également étroitement avec les communautés à faibles revenus, pour atténuer l’absence de services destinés aux enfants ayant des besoins spéciaux.

 

Autre document qui vaut le détour, le manuel « Journalisme, fake news et désinformation » (« Journalism, « Fake News » and Disinformation » en anglais), publié par l’UNESCO à destination de tous ceux qui exercent ou enseignent le journalisme à l’ère numérique. En plus de traiter d’un sujet d’actualité brûlant, ce manuel a été présenté comme une excellente ressource pour réfléchir sur l’égalité, le dialogue interculturel et interreligieux, la paix, la liberté d’expression et l’accès à l’information. Il fait également partie d’un vaste projet sur l’éducation aux médias et à l’information lié à l’éducation à la citoyenneté mondiale et l’éducation au développement durable, également inclus dans l’ODD 4.

Avant de conclure l’événement, les intervenants et les participants ont échangé des opinions et des expériences, soulignant la nécessité de travailler ensemble vers un même objectif pour rendre possible ce qui semble a priori impossible : garantir une éducation de qualité inclusive et équitable et promouvoir des opportunités d’apprentissage continu pour tous.