« Une organisation communautaire qui répond aux besoins de son environnement »
En mai 2015, un débat thématique de haut niveau sur les drogues était organisé à New York par l’Assemblée générale des Nations Unies, avec pour thème «Le rôle de la société civile à l’appui d’une approche multi-dimensionnelle et participative face à la question mondiale des drogues». Le débat thématique était organisé dans le cadre des activités préparatoires à l’UNGASS 2016; il a été suivi par les représentants des pays membres de l’ONU, ainsi que ceux de l’UNODC et de la CND.
Une déclaration élaborée par les représentants de la société civile réunis la veille lors de la 5e session informelle de la société civile (Civil Society Hearing) a été présentée lors du débat de haut niveau. La session de la société civile a été animée par cinq conférenciers, dont les représentants de quatre ONG new-yorkaises, ainsi que la représentante de Dianova International qui a a passé en revue 30 années d’évolution de la fondation Dianova Nicaragua, « une organisation communautaire qui répond aux besoins de son environnement. »
Elena Goti a parlé de la trajectoire de Dianova au Nicaragua, en expliquant que la fondation avait commencé par une offre exclusivement dédiée au traitement des addictions, pour ensuite étendre ses différents services jusqu’à fournir aux enfants des régions rurales du pays une éducation primaire et secondaire classique, augmentée d’un programme transversal de prévention primaire, le programme Neovida. Par la suite, dans le but d’apporter aux jeunes de meilleures perspectives d’emploi, l’école Dianova s’est spécialisé dans l’apprentissage des techniques agricoles, démontrant ainsi que les ONG peuvent et doivent s’adapter à leur environnement en adaptant constamment leurs réponses aux nouveaux besoins. L’intervention de Dianova a mis en lumière des éléments différents de ceux exposés par les autres ONG invitées, ces dernières étant avant tout dédiées à des actions de plaidoyer.
La deuxième partie de la session a abordé le rôle et les objectifs du groupe de travail de la société civile (civil society task force) et la façon dont il peut faciliter une collaboration entre les gouvernements, le système des Nations Unies, les ONG, la communauté scientifique et le secteur privé. Les participants ont débattu de leurs différents retours d’expérience et ont présenté diverses suggestions et propositions visant à améliorer l’action du groupe de travail avant l’UNGASS